Assurance de prêt et maladie : Ce qu’il faut savoir

Souscrire une assurance de prêt peut devenir complexe lorsqu’on a des antécédents médicaux ou une maladie en cours. Dans cet article, découvrez les solutions qui existent pour obtenir une couverture adaptée, des garanties disponibles jusqu’aux dispositifs spéciaux comme la convention AERAS.Qu’est-ce qu’une mutuelle santé ?
Est-il possible d’obtenir une assurance de prêt malgré une maladie ?
Oui, il est possible d’obtenir une assurance de prêt même avec une maladie. Mais soyons honnêtes : les assureurs considèrent souvent les antécédents médicaux comme un risque accru. Cela peut se traduire par des primes plus élevées ou, dans certains cas, par des refus.
Heureusement, des solutions existent :
• La convention AERAS facilite l’accès à l’assurance pour les personnes présentant un risque de santé. Elle s’applique aux prêts jusqu’à 320 000 € et aux emprunteurs de moins de 71 ans en fin de prêt.
• La loi Lemoine permet d’emprunter sans déclarer son état de santé pour les prêts inférieurs à 200 000 € (si remboursés avant vos 60 ans).
• Le droit à l’oubli vous dispense de déclarer certaines maladies après 5 ans sans rechute.
N’hésitez pas à faire jouer la concurrence : la délégation d’assurance vous permet de choisir librement votre assureur. Certains sont plus souples que d’autres face aux pathologies.
L’assurance de prêt propose différentes garanties pour protéger l’emprunteur et ses proches. Ces garanties couvrent des risques spécifiques comme le décès, l’invalidité ou l’incapacité de travail. Mais attention : chaque contrat comporte aussi ses exclusions, c’est-à-dire des situations où l’assurance ne vous couvrira pas.
Garantie et exclusion en assurance de prêt
L’assurance de prêt propose différentes garanties pour protéger l’emprunteur et ses proches. Ces garanties couvrent des risques spécifiques comme le décès, l’invalidité ou l’incapacité de travail.
Mais attention : chaque contrat comporte aussi ses exclusions, c’est-à-dire des situations où l’assurance ne vous couvrira pas.
Les garanties disponibles
L’assurance de prêt propose plusieurs niveaux de protection selon vos besoins. La garantie décès-invalidité permanente forme la base de la plupart des contrats. Elle assure le remboursement du prêt en cas de décès ou d’invalidité grave. Pour une protection plus complète, la garantie incapacité temporaire totale (ITT) prend le relais si vous ne pouvez plus travailler temporairement. Bonne nouvelle : elle peut même couvrir les personnes sans activité professionnelle, selon les contrats. Les assureurs proposent aussi des options spécifiques pour les maladies graves, offrant une protection supplémentaire bienvenue. Le choix des garanties dépend de votre situation : votre métier, vos revenus et votre état de santé sont pris en compte. N’hésitez pas à comparer plusieurs contrats, car les définitions et conditions de ces garanties peuvent varier significativement d’un assureur à l’autre. Toutefois, il est important de noter que ces garanties comportent certaines limitations et exclusions qu’il est essentiel de bien comprendre avant de s’engager.
Les exclusions fréquentes
Certaines situations ne sont jamais couvertes par l’assurance de prêt. C’est important de les connaître avant de signer. Premier point crucial : les maladies que vous aviez déjà avant de souscrire. Elles doivent être déclarées et peuvent être exclues de la couverture. Les assureurs excluent aussi systématiquement les accidents liés à l’alcool ou aux drogues. Même chose pour les blessures causées volontairement.
Pour les garanties d’incapacité et d’invalidité, on trouve souvent des exclusions spécifiques. Les problèmes de dos et les troubles psychiatriques en font partie. Bonne nouvelle : vous pouvez parfois les « racheter ». Ça coûte plus cher, mais ça permet d’être couvert. Les sports extrêmes sont également concernés par ces exclusions rachetables.
Dernier point à savoir : le suicide n’est pas couvert la première année du contrat. Après, il l’est, avec une limite de 120 000 euros pour une résidence principale.
La convention AERAS et le droit à l’oubli
La convention AERAS est une excellente nouvelle pour les personnes ayant des problèmes de santé. Elle leur permet d’accéder plus facilement à une assurance de prêt, même avec un risque médical.
Pour le cancer et l’hépatite C, une fois le traitement terminé et la période d’attente écoulée, vous n’avez plus à déclarer votre ancienne pathologie. Plus de surprime, plus d’exclusion de garantie. C’est simple : c’est comme si la maladie n’avait jamais existé.
Pour les autres maladies, la grille de référence AERAS prévoit des conditions spécifiques. L’assureur examine votre dossier en plusieurs étapes. D’abord une analyse standard, puis personnalisée si nécessaire. Dans les cas plus complexes, des réassureurs spécialisés étudient la demande.
En cas de refus, n’hésitez pas à demander des explications médicales. Et surtout, contactez d’autres assureurs : chacun évalue différemment les risques.
Démarches pour souscrire une assurance de prêt adaptée
La souscription d’une assurance de prêt commence par une évaluation de vos besoins. Un courtier peut vous aider à y voir plus clair et à trouver les meilleures offres. Voici les étapes principales :
Remplissez le questionnaire de santé avec honnêteté. C’est la base pour obtenir une
proposition adaptée.
Comparez plusieurs devis. Les tarifs et garanties varient beaucoup selon les assureurs.
Vérifiez que les garanties correspondent aux exigences de votre banque.
Envoyez votre dossier complet. Le traitement prend généralement 3 à 4 jours.